Lien entre la sophrologie et l’épigénétique
La sophrologie et l’épigénétique sont étroitement liés car ils modifient l’expression de nos gènes. C’est une des explications de l’efficacité incroyable de la sophrologie. Des biologistes ont découvert que l’environnement et le stress peuvent modifier l’expression de nos gènes. A partir du degré 7 et 8 nous travaillons sur nos cellules afin de modifier le comportement de celles-ci.
Sommaire :
Qu’est ce que l’épigénétique ? :
C’est la science qui étudie les mécanismes qui modifient la fonction des gènes en les activant ou les désactivant, sans que la séquence ADN elle-même soit modifiée ou altérée. On parle « d’expression » des gènes.
Dès les débuts de la pratique de la sophrologie, les sophrologues ont constaté qu’elle améliore l’immunité des personnes et même qu’elle change physiquement celles-ci.
En 2010, des chercheurs ont confirmés que l’expression des gènes, c’est à dire le comportant de nos gènes peuvent changer en fonction de notre environnement mais aussi de notre état mental et physique.
Les recherches en épigénétique ont permis de mieux comprendre pourquoi la sophrologie est si efficace.
Comment cela fonctionne ? Les gènes de nos cellules sont modifiés
Notre système immunitaire est capable de générer des protéines en fonction de notre ADN :
Nos chromosomes peuvent demander de créer une protéine afin d’apporter une réponse immunitaire à notre corps. Le chromosome va créer (ou transcrire) un message ARNm pour créer une protéine en activant certains gènes de nos cellules. (voir schéma ci-dessus).
A ce jour aucun test sur des ARNm fabriqués par l’homme n’a été réalisé. Le langage inscrit dans nos gènes est en grande majorité incompréhensible pour les chercheurs.
Nous avons plus de cellules dans notre corps que d’étoiles dans l’univers. Chaque cellule sait ce qu’elle doit faire et notre conscience est capable de demander l’activation de certains gènes se trouvant à certains endroits de notre corps.
Notre corps est un système extraordinaire, il faut l’entretenir et le préserver.
Relation entre la sophrologie et l’épigénétique :
Des biologistes ont remarqué des changements épigénétiques en fonction du stress.
Exemple : Des personnes ont été délogés de leur habitat pour pouvoir exploiter leur forêt, cela a provoqué un stress. Il a été constaté que leurs gènes permettant d’éliminer le cortisol se sont « bloqués », c’est à dire ne s’activent plus. Des chercheurs ont démontré que le taux de cortisol dans le sang est directement lié aux fonctionnements de nos gènes.
On peut conclure que l’environnement et notre hygiène de vie ont une influence immédiate sur le comportant (ou l’expression) de nos gènes.
Un autre exemple avec des rats où l’on a démontré qu’un rat choyé est un rat heureux et cela modifie le comportement de leurs gènes.
Il y a des perturbateurs endocriniens qui sont des substances chimiques qui « trompent » notre corps et transmettent de mauvaises informations ou bloquent les informations destinées à nos gènes. Ils ont donc eux aussi une influence sur notre comportement.
Comment l’épigénétique est utilisé en sophrologie ?
La sophrologie est l’harmonie du corps et de l’esprit. C’est une activité psycho-corporelle, nous travaillons de façon étroite avec notre corps et notre esprit.
Pendant longtemps la médecine a séparé le corps et l’esprit. Le professeur Caycedo, neuro-psychiatre, qui a lancé la sophrologie a mis plus de 10 ans avant de reconnaitre que l’esprit est lié au corps et que le corps est lié à l’esprit. Il a été très intuitif puisqu’il a mis au point des exercices activant des gènes dans nos cellules que l’on appelle aujourd’hui l’épigénétique. Par exemple faire du sport ou une activité physique va modifier notre état d’esprit en même temps que notre corps. N’avez vous jamais remarqué que l’humeur d’une personne se voit sur son corps ou son visage ? Essayez de sauter de joie tout en vous recroquevillant sur vous-même…c’est impossible.
Lorsque notre esprit va mal, notre corps et nos cellules vont mal et inversement.
Un des principes de base de la sophrologie : toutes actions positives se répercutent dans l’ensemble du corps.
Ainsi nous pouvons modifier l’expression de nos gènes et les perturber ou les bloquer avec des pensées négatives mais nous pouvons également les activer et nous auto-réparez avec des pensées positives.
Ontogenèse et sophrologie :
En sophrologie, à partir du degré 7 nous travaillons sur les cellules. Dans le degré 8, nous abordons l’ontogenèse, c’est la genèse de l’être. Cela correspond à notre développement, depuis notre conception (fécondation) jusqu’à la fin de vie.
Les exercices de sophrologie influent sur notre corps d’une manière consciente. L’épigénétique donne une explication rationnelle à cette possibilité. Tout comme le stress, c’est nous-même qui sommes capables d’envoyer des messages négatifs à nos cellules. Avec les exercices de degré 7 et 8, nous envoyons des messages positifs dans nos cellules. Dans le degré 9 nous travaillons au niveau moléculaire.
A vous de donner à votre corps une épigénétique positive en pratiquant la sophrologie.
Venez faire des séances de sophrologie individuelle au cabinet afin de vous découvrir.
Conclusion :
« L’épigénétique renforce la sophrologie en prouvant qu’elle est efficace pour agir jusqu’au plus profond de nous, jusqu’à modifier nos molécules. » Christophe Meyer, Expert sophrologue, auteur, conférencier.
Autres citations :
« Il n’est pas possible de penser que les cellules soient indifférentes à notre conscience humaine puisqu’elles œuvrent pour notre Existence…
D’ailleurs elles se détruisent dans le stress négatif de l’être… Ce qu’elles font dans un sens, elles peuvent le faire dans l’autre. »
Dr Patrick André Chéné : Sophrologue, auteur
« Tout ce qui nous perturbe ou nous pollue va impacter nos Gènes » : Dr Christian Vélo, Docteur en biologie, maître de conférence en génétique moléculaire.
• Réf : Benoit Labonté
M. Sc. Groupe McGill d’étude sur le suicide
Institut universitaire en santé mentale Douglas, Montréal, Québec, Canada
• Gustavo Turecki
MD Ph. D. Groupe McGill d’étude sur le suicide
Institut universitaire en santé mentale Douglas, Montréal, Québec, Canada
• Michael Meaney, directeur adjoint du Centre de recherche de l’Institut Douglas
• Livre : Vers un bien-être avec Accord-Sophro : Auteur Christophe Meyer, Sophrologue